Sangha : de 4 à 18 mois

Bilan comportemental d'un petit chien devenu grand

J'ai repris la partie qui faisait suite à l'article concernant les premiers jours de mon chiot à la maison. Elle sert de support au propos du jour, pour montrer l'évolution de Sangha, berger hollandais, qui a eu 18 mois fin juillet (2024).

Pour chaque item, on trouve donc le bilan à 4 mois, dans une police, puis le résultat à 18 sous un autre format.

Côté connexion

S'il explore plus, va naturellement plus loin, Sangha continue de rester très attentif : il surveille derrière toutes les dix secondes environ, me rejoint si je m'arrête, reste avec moi si je ne me remets pas à avancer.
Quand il voit un humain ou un chien, il se rappelle automatiquement et reste facilement tout près le temps de passer la distraction. Son rappel silencieux est toujours aussi bon ; son rappel verbal n'est en revanche plus immédiat quand il est en action avec un chien extérieur au domicile.
Il sait "travailler" partout (route, champ, bois, zone urbaine) mais est plus vigilant dans les endroits où des véhicules passent irrégulièrement.

Depuis plusieurs mois, Sangha a tendance à se promener assez loin devant, surtout en zone connue. Il peut être à 20 comme 80m, peut-être. Malgré tout, il surveille régulièrement derrière lui. Il est très rare que j'aie besoin de lui demander de revenir ou de m'attendre.

Il a gardé son rappel automatique sur humain et chien inconnus - s'ils sont familiers, il va parfois dire bonjour sans se tourner vers moi (et ça me va). Même si son retour est un premier réflexe, un humain isolé à croiser de près est souvent attirant, à ses yeux : il aimerait aller prendre les odeurs, ce que je ne préfère pas.

Son rappel est toujours très bon, sauf sur départ de gibier.

Il a eu le temps de faire des stages, en tant que participants ou non, ainsi qu'un concours de frisbee et il n'a aucun problème à rester concentré sur l'activité proposée, même en milieu très animé.

Côté calme
   Sangha a acquis le calme par défaut quand rien ne se passe autour de lui. Quand je suis posée, il va se coucher. Durant les absences, il mange puis joue à déchirer ce qu'il a disposition, avant de se mettre en veille ou en sommeil.
   A l'extérieur, Sangha se couche automatiquement quand je m'accroupis. Il met un peu plus de temps si je suis assise sur une hauteur de chaise, mais il sait le faire en balade, en zone beaucoup plus fréquentée. C'est toutefois devenu moins facile chez la famille, si les croquettes ne tombent pas (assez) régulièrement.
   Sangha est réveillé vers 6h mais s'occupe seul sans détruire jusqu'à mon lever, entre 7h et 7h30.
Si je tarde à me lever, il est assez excité en bas et a tendance à sauter une fois avant de prendre un jouet à secouer ou d'embêter les chiennes. Il se calme quand il voit que la gamelle va se préparer et va se coucher tout seul sur son tapis.
   Il peut avoir un moment de folie le soir où il court seul dans le jardin, aboie après un jouet ou creuse. Sur cette période-là, il a du mal à se gérer sur l'aspirateur, la serpillère, une serviette ou un tapis secoué.

Mon grand Croco est un chien extrêmement posé chez lui. Son rythme de sorties, repas, exercices est très variable et il s’accommode très bien de voir sa routine chamboulée.

Désormais, je l'entraîne peu à devoir rester calme près de moi sur les balades, mais il le fait toujours facilement. En compétition, avec le passage très régulier et proche de sa tente, il avait du mal à rester tranquille sans récompenses. Dans le logement loué, c'était aussi plus difficile pour lui de se reposer ; il était à l'affût des bruits et j'ai même dû l'isoler dans la salle de bain pour qu'il n'entende plus un chien aboyer à l'extérieur tard le soir, afin qu'il s'endorme. La deuxième nuit, il se sentait mieux.

De façon générale, il a un peu de mal à se détendre dans un lieu autre que sa maison. Il ne lui ai arrivé que deux fois et assez récemment de s'endormir pendant une visite chez ma grand-mère.

Il est aussi souvent agité quand nous avons de la visite et que personne ne lui prête attention : s'il n'est pas occupé avec une mastication, il a tendance à essayer de sauter et à vider son trop plein d'émotions sur ses jouets, tout proche des gens.

Côté sociabilisation
Les humains ne lui posent plus de problème. Qu'ils soient devant la maison quand il sort, isolés sur un chemin, en grand nombre en ville, Sangha est plutôt neutre vis à vis d'eux et préfère resté connecté. Se calant sur Guenji qui a cette tendance, il peut lui arriver de japper par surprise de voir un humain (re)connu alors qu'il est un peu excité lui-même. Avec les personnes familières, il saute assez facilement, même s'il se calme vite s'il est ignoré.
Il est devenu plutôt curieux et courageux avec ses congénères. Il a une bonne tolérance aux approches impolies et se laisse renifler, sans s'écraser, même s'il est hérissé. Il sait toujours communiquer avec douceur, mais il lui arrive plus facilement de pousser physiquement, sur les chiens connus et les plus excités. Il est entré dans une phase où les interactions sociales lui font envie et besoin, mais elles doivent être régulées pour qu'il ne tombe pas dans le harcèlement.
Les moutons et les poules l'indiffèrent presque complètement. Les animaux comme les ânes ou les vaches qui l'apeuraient grandement ne l'inquiètent que s'ils avancent vers lui, désormais.

Sangha est un chien sociable et tactile. Il aime aller voir les gens, peut tolérer le contact d'inconnus, adore celui des personnes vues plusieurs fois. Travaillé dans ce sens, il aboie très peu pour prévenir quelque chose "d'anormal" devant chez nous, mais il lui arrive d'avoir un aboiement d'excitation avant le contact, quand une personne appréciée rentre chez nous.

Il aime toujours ses congénères mais reste prudent. Quand il ne connaît pas, il préfère éviter le contact, surtout avec les mâles. Il est d'ailleurs assez mal à l'aise quand un chien de son gabarit s'impose à lui : il se laisse sentir, tendu, avec la crête. J'évite très clairement les mâles entiers qui l'inquiètent beaucoup : à plus de 20m, il dit clairement ne pas vouloir s'approcher. Seulement trois petites expériences inconfortables avec ce type de chiens et il s'est sensibilisé. Je le protège pour qu'il ne devienne pas agressif par anticipation. Sinon, comme tout chien entier, il se montre dragueur avec les femelles connues et il aime jouer à se faire poursuivre quand il est en confiance. Avec les jeunes peu assurés, je le garde en longe quand il doit avoir du contact, car il peut manquer de délicatesse dans le contact, passée la prise d'odeurs.

Il est assez irrégulier sur son intérêt envers les autres animaux. S'il est un peu haut en émotions, il aime faire courir les poules et bouger les moutons couchés devant les clôtures. Il ne cherche pas du tout à les prédater. Il peut aussi japper après une vache ou un cheval qui s'avance vers lui, à la fois excité et mal à l'aise. S'il est détendu, il ne fait cas d'aucun animal, sauf les chats dont il a peur s'ils lui font face et qu'il pourchasse s'ils courent...

Côté manipulations
   Sangha est de plus en plus facile à soigner. Le medical training cède doucement sa place au travail de soins coopératifs.
Plus de souci pour lui essuyer les pattes. Il accepte le pulseur (sorte de gros sèche-cheveux des toiletteurs) à basse pression, après les baignades.
   Il est content de voir la brosse, le chiffon avec lequel je le frotte pour appliquer une lotion anti-parasitaire.
   J'ai pu lui couper les griffes des antérieurs en soins coop il y a quelques jours (couché devant gamelle au sol)
   J'ai pu lui nettoyer les oreilles avec un produit sur compresses.
Après avoir utilisé diverses stratégies pour lui mettre des gouttes dans les yeux, il se laisse faire sans mouvement de retrait contre une partie de jeu après chaque œil.
Sangha n'aime toujours pas être porté, mais il le tolère très bien pour les occasions banalisées et à son avantage (canapé, voiture). Le fait que le portage dure le fait encore s'exciter entre les bras.

Mon grand chien est vraiment une crème sur les manipulations. Le medical training et les soins coopératifs ont pu être exportés en contexte ostéo et vétérinaire. Récemment, on lui a posé des agrafes et il a géré la douleur sans fuir ou chercher à riposter. J'ai pu les lui retirer sous posture de consentement.

Il a travaillé la muselière et la collerette, par précaution. Il aime jouer à les mettre.

Les griffes sont toujours coupées ou limées grâce aux soins coopératifs, une fois par semaine.

Le frisbee l'a beaucoup fait évoluer dans le portage, car une figure implique qu'il saute dans les bras. Il le fait sans problème et je peux le porter dans d'autres contextes sans qu'il ne se braque, même s'il n'est toujours pas fan.

Côté acceptation du matériel nécessaire
   Etre en laisse ne le dérange pas, sauf si excitation préalable de jeu avec congénère connu.
   L'évolution autour du harnais a été très en dents de scie. Il voulait bien l'enfiler mais ne le supportait pas sur lui / il voulait bien passer la tête mais pas attacher les lanières puis ça allait pour le porter / il ne voulait plus vraiment passer la tête. Devant cette dégradation, j'ai fait beaucoup de renforcement positif et négatif : "tu choisis jusqu'où tu veux aller et un effort fait disparaître le harnais et déclenche du jeu ou la balade". Maintenant, Sangha me saute dessus quand il voit le harnais et, depuis plusieurs jours, il ne manifeste plus de gêne à l'idée de le mettre. Il peut lui arriver de boitiller une fois au départ de balade avec sur notre route, jamais ailleurs. Pour l'enfiler depuis sa caisse en voiture, les croquettes ne seraient même plus nécessaires.
Avec le même procédé de choix "on y va quand tu es prêt, tu peux te retirer et revenir quand tu veux", le nouveau collier a été très vite accepté. Sa petite cordelette spéciale "route maudite" lui fait le même effet.
   Il apprécie beaucoup sa caisse de transport dans la voiture. Il ne va plus dans celle en tissu à l'intérieur, parce que déplacée à un endroit moins intéressant, je crois.

Sangha a fini par bien accepter de mettre et porter son harnais. Je continue de le lui faire porter presque uniquement sur des moments où il va rencontrer un congénère sympa, connu ou inconnu, afin de garder une association positive avec l'objet. Il n'a plus besoin de friandises pour l'enfiler, mais je les utilise encore la plupart du temps, pour conserver sa motivation. Maintenant, il porte aussi un harnais différent pour le mantrailing et pour le canicross. Même si ce dernier implique des manipulations et est plus envahissant sur le corps, il n'y a pas de problème.

Aucun souci pour le collier, la laisse, les longes.

Nous avons changé de voiture et il préfère toujours être dans sa cage qu'en dehors. Il a eu un peu de mal à se faire à l'utilitaire sans fenêtre, mais c'est vite passé.

Côté auto-contrôles
Le petit loup est très doué en exercices. Il est patient et réfléchi, assez peu impulsif. Il propose de se coucher lorsqu'il ne comprend pas.
Il sait ne pas poursuivre les objets agités, lancés, même loin. Il sait se connecter pour avoir accès à ce qu'il désire et même faire un exercice pour obtenir le jouet lancé.
Il patiente sans ordre devant sa gamelle et attend le signal. Je peux m'en servir pour les soins coopératifs, car il se gère longtemps devant. Dans la cuisine, il ne se jette pas sur ce qui tombe.
Il tient le couché qu'il a choisi de prendre alors que je vais et viens autour de lui, jusqu'à 5m. Il tient plus longtemps et de plus loin s'il est sur sa plateforme.
Il attend le signal pour passer quand une porte s'ouvre devant lui.
Il pose sa tête sur le canapé ou s'assoit devant quand il veut monter. Il ne saute presque plus sur le rebord de la voiture (pressé de monter).
Si un jouet est à disposition peu loin, il se redirige seul en cas de montée en frustration, face à l'aspirateur ou la serpillère, par exemple. La seule chose qu'il ne gère pas du tout, c'est la longue pince pour tailler les branches : il aboie, se retient de sauter, couine et aucun jouet ne l'aide ; il reste donc dans la maison si besoin d'utiliser l'outil.

Pas de grandes évolutions sur ce plan, car j'avais à cœur de mettre tout ce qu'il fallait en place dès le début.

Sangha a encore souvent besoin de prendre un jouet en gueule quand je passe l'aspirateur ou la tondeuse ; cela l'aide à gérer son excitation et à ne pas intervenir sur l'objet. Il sait beaucoup mieux gérer les cisailles pour la haie et il n'est plus nécessaire de l'isoler.

Malheureusement, avec l'adolescence et l'expression génétique, Croco a peu à peu perdu en auto-gestion sur la course de certains animaux. S'il est très capable de se détourner sur un animal qui ne bouge pas, il ne sait plus ne pas démarrer sur un animal qui se met à fuir. Adieu mon bel auto-contrôle sur lièvre partant à 10m quand il avait 5 mois !... Maintenant, il faut le stopper vocalement et il arrive que ça ne fonctionne pas immédiatement (si Sangha est plus proche de la proie que de moi, notamment). Clairement, tous les renforcements sur jouets et chiens ont eu une incidence positive, mais ils n'effacent pas l'essence même du chien de berger qui reste très sensible au mouvement et veut le contrôler, le stopper.

Côté appréhension des véhicules à moteur
Après avoir bien progressé, Sangha est stable dans sa réaction : il reste très mal à l'aise quand il n'a pas de recul et que la voiture passe à moins de 10m. Plus loin, il a seulement besoin de la regarder et peut parfois continuer une autre activité. Si c'est trop près, Sangha alterne entre les phases où il fixe, raide mais pas prêt à bondir, et les moments où il me demande de l'aide, en terme de jouet ou de nourriture. Poursuivre une balle lui fait beaucoup de bien, mais c'est difficile à mettre en place sur route tant que la voiture n'est pas à notre niveau.
En ville, il n'a aucun problème, ce sont les routes de campagne qui sont délicates, surtout la nôtre, la première où il s'est fait peur à son arrivée.

Les tracteurs et camions sont difficiles à gérer pour lui à cause du bruit, mais le peu de vitesse fait qu'il veut surtout fuir.
Par sécurité, Sangha porte une cordelette de 50cm que je tiens - et qui reste souple - quand un véhicule passe et qu'on ne peut pas reculer. Il ne s'est jamais propulsé vers la voiture, mais je me méfie, puisque sa race l'y prédispose.

Sangha n'a plus peur, mais il n'est pas devenu neutre non plus. Il reste vigilant, mais sait faire le bon choix. S'il peut, il cherche un endroit d'où il peut voir la scène tout en mettant de l'espace entre lui et le véhicule. S'il ne peut pas, ses émotions montent sur le moment et il va mâcher son jouet ou demander à chercher des friandises.

En dehors de notre route, celle où il a toujours été le plus sensible, il lui arrive d'être dans ses odeurs et de peu prêter attention à la voiture qui passe. Dans ces moments-là, il reste stable émotionnellement.

Il se rappelle automatiquement quand il entend un moteur, ce qui me permet de le laisser en liberté même s'il va loin. J'ai abandonné la cordelette de sécurité entre 6 et 7 mois, il me semble.

Le plus souvent, il part en balade avec un jouet pour mieux gérer lui-même ces situations encore délicates, mais il arrive aussi à se passer du jouet ou de la nourriture (il n'a pas de réaction envers le ou les véhicules, mais je vois qu'il est tendu pendant quelques secondes suite à l'événement).

Côté absence/solitude

Lors d'absence, Sangha a grignoté deux fois un pied de fauteuil, plus souvent un pied de vieille table en bois (celui du bureau, là où se trouve un panier. Il aime beaucoup déchirer et ne touche plus au bois depuis que je lui fournis des cartons et vieux tapis - les jouets et mastications ne suffisaient pas. Il déplace les friandises masticatoires et ses jouets dans les moments de solitude. Il n'a pas de signe d'anxiété, pas même aux départs, même sans plus rien donner à manger en partant.

Il gère très bien la solitude en voiture. Il a déjà dormi une bonne heure dans sa caisse, en milieu inconnu, sans les chiennes dans le véhicule. Il attend souvent pendant des courses. J'ai besoin de pousser à plus d'heures d'attente seul dans le coffre car je dois l'emmener en stage en septembre.

Sangha n'a plus rien abîmé après ses 5 mois. Il se fiche que je m'en aille, même si je ne donne rien pour qu'il s'occupe. Comme ses sœurs, l'absence sur la longueur le matin est moins pénible pour lui que celle de l'après-midi, où il est naturellement plus en éveil.

En voiture lors de stages, il patiente plusieurs heures dans le véhicule au besoin. Même lorsqu'il n'avait que 8 mois et qu'il n'avait jamais passé autant de temps en caisse dans le coffre, il n'a eu aucune difficulté à faire des allers-retours en voiture durant trois jours. Grâce à une toile de protection solaire, sa tranquillité en voiture permet de le remettre au calme pour qu'il puisse dormir dans les lieux trop animés.

A l'aube de devenir adulte, Sangha est devenu un chien facile à vivre et particulièrement équilibré pour ce type de chiens* Il nous reste trois aspects sensibles à gérer :

Le seul point éducatif du lot concerne sa meilleure gestion émotionnelle dans des espaces clos en dehors de chez lui et avec des invités chez nous. Je vise davantage de détente dans ces situations, sur le long terme. Son agitation actuelle, même si elle se gère, est fatigante pour tout le monde.
Sa propension à devenir poursuiveur/prédateur. A 8 mois, avec l'aide de Nagg, ils ont tué des bébés ragondins et cette action a réveillé des instincts. Désormais, Sangha a tendance à chercher les ragondins près de l'eau (même si beaucoup moins que sa sœur, car il n'y a plus été confronté depuis des mois) et à partir quelques secondes sur des pistes. Il reste à l'écoute mais on sent qu'il est fébrile et qu'il ne faudrait pas grand-chose pour qu'il se renforce très rapidement dans l'activité, c'est pourquoi je ne laisse pas le comportement s'installer. Comme évoqué, il s'est aussi sensibilisé sur les départs de gibiers et de chats ; une gestion des lieux et heures de promenade fait qu'il a peu l'occasion de continuer à se renforcer sur ce plan. Mais il reste impossible de m'assurer qu'il ne tombe sur aucun animal qui lui donnerait envie de partir derrière. Mon job est de faire en sorte que ce ne soit dangereux pour personne et que cela reste anecdotique dans sa vie.
Son appréhension des mâles entiers. Elle n'est pas anormale et il fait lui-même des choix pertinents, mais rien ne nous garantit qu'on ne tombera pas un jour sur un mâle en liberté venant s'imposer à lui malgré ses demandes de distance pacifiques. Et ce jour-là, je sais que si l'autre chien devient agressif, Sangha le sera aussi. Je fais donc en sorte de continuer à lui présenter à la distance qu'il souhaite des entiers qui ne viennent pas dans sa bulle. J'espère créer suffisamment d'expériences confortables pour limiter la casse, si un jour nous devions mal tomber...

* Le chien de berger a la réputation d'être vif et intelligent, mais c'est surtout un chien particulièrement sensible et émotif, qu'on casse facilement avec un dressage inadapté et qui peut surréagir dans de nombreuses situations, voire devenir invivable si on ne l'aide pas à évoluer sereinement, en prenant en compte les émotions qui peuvent le submerger rapidement.

Margot Brousse ~ Freed Dogs

Article rédigé en août 2024