Choisir un chiot dans de vraies bonnes conditions
Quand on décide de prendre un chien, on s'imagine un compagnon de vie agréable qui nous suivra partout ou saura nous attendre patiemment pour partager de bons moments au retour du travail et durant nos week-ends. On se figure plus difficilement un chien qui nous rongera tous les meubles, voire les portes, les plinthes, les murs, qui videra le canapé ou sera tellement aboyeur quand vous le laisserez qu'il vous obligera à l'emmener – ou à vous en séparer... On n'imagine pas non plus un animal qui se faufilera sous la clôture à la moindre inattention de votre part ou qui agressera ses congénères voire des humains en balade ou chez vous... Il n'y a pas de secret, pas de miracle, et une éducation ludique sera votre alliée, mais presque tout se joue au moment du choix de prendre un chien. Si vous ne sélectionnez pas une race adaptée et si vous n'êtes pas assez rigoureux au moment de valider un élevage, vous avez de grande chance de courir à la catastrophe.
Ces quelques lignes ont pour but de vous aider à chaque étape du processus, jusqu'au moment où vous ramènerez une petite boule de poils chez vous.
Choisir une race
C'est le premier passage obligé, à moins de choisir d'adopter en SPA ou autre refuge. L'avantage (théorique, car il n'est plus valable si vous ne choisissez pas un élevage convenable, mais nous y viendrons) d'une race, c'est qu'elle possède d'abord un standard physique fixe – cela évite les mauvaises surprises à l'âge adulte quand certains pensaient acheter un petit chien et se retrouvent avec un animal de 30kg dont ils ne veulent pas – mais surtout une base de caractère stable. Il s'agira donc de sélectionner une race qui corresponde à vos attentes en terme de caractère et d'activité.
J'ajouterai que le format du chien ne devrait pas être le critère essentiel qui vous guidera ou non vers une race ; autrement dit, un gros chien ne doit pas nécessairement avoir à sa disposition une immense maison avec jardin, tout comme un petit ne sera pas forcément à l'aise dans un espace confiné. En effet, un chien de type bouvier bernois, leonberg, dogue de bordeaux etc. a un besoin d'activité physique (très) réduit et s'habituera facilement à une vie en espace restreint alors qu'un jack russell (et tous les petits terriers) auront finalement besoin de beaucoup plus se mouvoir et d'intéragir avec le monde. Attention : cela ne signifie pas que ces chiens ne peuvent absolument pas vivre en appartement mais qu'il leur faudra énormément de stimulations (de sorties sans laisse, d'objets à rogner, de jeux ludiques avec vous voire d'autres animaux) pour évoluer sereinement – et ne pas vous retourner votre intérieur ou émettre des vocalises intempestives. Par contre, le gabarit de l'animal peut-être un critère budgétaire : un gros chien mange évidemment plus et est d'autant plus impacté par une nourriture de piètre qualité (problèmes articulatoires et osseux notamment). Il coûte aussi plus cher chez le vétérinaire (opérations, médicaments etc.)
Finalement, pour choisir une race, il faut donc essentiellement raisonner en terme d'activité, c'est-à-dire de temps que vous accorderez à votre animal. On ne prend pas un border ou un husky – eh oui, même s'il est beau ! – qui aura besoin de dix heures d'activité par jour si on ne peut lui offrir que deux ou trois balades en laisse en ville sur la journée, ou si c'est pour le laisser en autonomie dans le jardin. A tous les coups, vous vous retrouverez avec un chien destructeur, fugueur ou qui développera des TOC. J'ajouterai que, pour moi, aucun chien ne devrait avoir à se contenter d'un simple balcon/jardin pour ses sorties, même si vous avez un terrain gigantesque, (les raisons sont détaillées dans l'article « le jardin... véritable ami du chien ? »).
Pour résumer, si vous ne vous sentez pas de sortir a minima une heure une fois par jour votre compagnon hors de chez vous, préférez un chien en peluche à qui vous ferez beaucoup moins de tort :D D'ailleurs, puisque ce commentaire est de lui, je vous renvoie au tableau construit par le vétérinaire Joël Dehasse pour vous aider dans votre choix :
Chien déconseillé
Chien de chasse, berger, bouvier, terrier, husky...
Chien miniature, race géante...
Terrier*, chien à babines pendantes
(dogues, races géantes), chien au poil très dense (husky, akita, bouvier bernois etc.)
Tous
Aucun**
Tous
Chien nain, géant, de chasse
Tous les grands, tous les actifs
Tous les chiens nerveux, réactifs, proactifs (notamment berger et terrier)
Mode de vie
Sédentaire
Actif, sportif
Soucieux de son
intérieur/extérieur
Chaotique, négligé, laxiste
Disponible
Très occupé
Professionnel de sécurité
Personnes âgées
Présence d'enfants
Chien conseillé
Chien miniature, race géante...
Chien de chasse, berger, bouvier, terrier, husky, border collie...
Caniche, bichon, chien miniature, chien à poil dur...
Aucun
Tous**
Chien en peluche (le fameux :D)
Berger, bouvier (bien éduqué !)
Petit chien à faible niveau d'activité
Tous les chiens calmes, contrôlés (éduqués !)
En italique, mes remarques personnelles.
* je suis moi-même très maniaque et j'affirme qu'un terrier éduqué et qui a son quota de sorties avec possibilité de creuser ne cause pas nécessairement de dégâts dans vos espaces privés :)
** attention tout de même à adapter la race à votre tempérament pour parvenir à une éducation facile et sans conflit.
Choisir un élevage
Vous avez trouvé une race à chouchouter ? Merveilleux ! Mais vous n'êtes pas au bout de vos peines – et loin de là, malheureusement ! En effet, j'aurais tendance à penser que la provenance de votre futur compagnon est au moins tout aussi importante que sa race. Tout simplement parce que vous pouvez choisir la race la plus adaptée du monde à votre mode de vie, si vous l'achetez chez un « marchand de chiens » qui produit cinq races différentes et les enferme en boxe d'où ils ne sortent jamais, je vous garantis que vous aurez malgré tout quelques problèmes avec votre petit bout à la maison... Voyons donc en premier lieu les critères qui doivent vous faire détaler :
Si...
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l'éleveur en question vit de sa production et vend plus de deux races,
Si...
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les chiens n'ont pas l'air en bonne santé (poil terne, yeux qui coulent, comportements stéréotypés dans les boxes ou parcs etc.)
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les chiens sont élevés en boxes et ne rentrent jamais dans le lieu de vie des propriétaires,
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les chiens ne sont pas sociables, sont stressés à l'approche de l'éleveur ou à la vôtre,
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la mère ne vous laisse pas approcher les petits – ce n'est pas un comportement normal, passé quelques jours après la naissance,
Si...
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les chiots n'ont jamais accès à la maison* ,
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les chiots ont été séparés de la mère, soit disant pour sa/leur santé, sans qu'aucune autre "maman" chien prenne le relai,
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les chiots sont (constamment) en autonomie dans un boxe/parc sans aucun adulte pour les réguler,
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les chiots évitent l'humain et ne s'intéressent qu'à leurs frères et sœurs,
Si...
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vous ne pouvez pas voir les parents (au moins la mère),
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on ne peut pas vous présenter le pedigree des DEUX parents et les examens prouvant qu'ils sont indemnes pour les maladies qui touchent la race concernée,
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on vous dit que les chiots n'ont jamais été sortis d'un certain espace car ils risquent des maladies avant leurs vaccins et on vous conseille d'ailleurs de le garder « fermé » chez vous jusqu'à ses trois mois au moins,
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les éleveurs n'ont rien à vous dire sur le caractère des parents et celui de chaque chiot parce que « ils sont tous dans le standard de la race et seront comme on les éduque »,
FUYEZ !
* J'ai récemment vu une vidéo attaquant les éducateurs canin qui soit disant n'y connaissent rien à l'élevage quand ils recommandent une structure où les chiots sont nés dans la maison. Tout simplement parce que la réglementation les en empêcherait. Ce serait a priori un bon argument sauf que :
1. la loi oblige à avoir une maternité séparée, des boxes/pièces et parcs pour les chiens, mais elle n'interdit pas l'accès du lieu de vie aux chiens en permanence ! J'ai lu le règlement et il n'est inscrit nulle part que les chiens ne doivent aucunement avoir accès au domicile, simplement qu'ils doivent disposer d'un espace dédié.
2. ceci n'est valable que pour une structure qui aurait plus de 9 adultes de plus de 4 mois et, dans la mesure où les éducateurs recommandent normalement de se rapprocher des petits élevages, ayant des chiens de famille plus que de reproduction, le débat est clos.
Sachez aussi que selon la réglementation officielle, "Tous les animaux doivent faire l’objet de soins quotidiens attentifs et adaptés pour assurer leur bonne santé physique et comportementale." et cette phrase est tout bonnement incompatible avec une vie en boxes/parcs isolés pour les adultes, de même pour les petits qui seraient constamment à part durant leurs premières semaines de développement. Un chien de compagnie a besoin d'un humain de compagnie et a minima de balades comme activité pour sa santé physique et mentale.
D'accord, cela fait beaucoup à retenir lors de votre visite à l'élevage... En résumé :
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penchez-vous sur un élevage familial, qui a peu de chiens et qui vit d'une autre activité (donc ne se concentre pas sur la rentabilité de son élevage) ;
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qui vit avec ses animaux au quotidien et semble intarissable à leur sujet ;
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qui élève ses chiots au plus près de lui – donc dans la maison, au moins à temps partiel – pour que ceux-ci soient parfaitement éveillés et acclimatés à la vie de famille que vous leur proposerez ensuite. La présence d'enfants est un plus si vous en avez vous-même.
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Dans l'idéal, les éleveurs auront stimulé les chiots chez eux avec différents jouets, matériaux, jeux extérieurs ; leur auront fait écouter tout un tas de bruits qui possiblement font peur par la suite dès petits (avion, camion, orages, feux d'artifices etc.). Ils les auront aussi sortis en voiture, dans les bois voire en ville/au marché pour qu'ils s'imprègnent des bruits/odeurs/ambiances auxquels ils seront confrontés avec vous.
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Encore mieux, ces personnes auront passé du temps avec les chiots au quotidien donc pourront vous informer sur les caractères, vous dire qu'un tel est le plus câlin, qu'un autre est le plus joueur, que celui-là, c'est la forte-tête du groupe, qu'au contraire ; celui-ci est plus réservé etc.
Finalement, moins les éleveurs ont de chiens, moins ils ont de portées, plus ils ont de temps à consacrer et plus ils sont intéressants pour vous. C'est pour cela que quand on trouve enfin la perle rare, il faut souvent faire preuve de patience jusqu'à l'arrivée du chiot à la maison...
A titre d'exemple, et parce qu'il est quasiment exemplaire au niveau de l'éveil des chiots et du traitement de ses adultes, je vous laisse découvrir la page de l'élevage dont est issue Nagg : d'Austral et Boréal Il vous permettra d'avoir une référence pour vous guider dans vos recherches.
Les photos ci-dessus ainsi que l'image d'arrière plan sont la propriété de l'élevage.
Autre point à ne pas négliger : faites bien attention aux lignées de provenance. Pour un certain nombre de races, il existe des lignées « beauté » et « travail » et il n'y a pas que leur physique qui varie. Si on vous vante l'ascendance en « beauté » de votre chiot, il y a moindre mal. Par contre, méfiez-vous des chiens dits « de travail ». C'est bien beau que les parents et les grands-parents de votre futur chien soient champions de France de travail – on vous le dit souvent parce que vous avez l'impression que vous allez adopter un chiot intelligent, plein de capacités, avec une écoute formidable ; ils ne sont pas fous, les « éleveurs »... – mais dans les faits, ces capacités en puissance posent le plus souvent un gros problème quand vous désiriez tout simplement un chien de famille, comme la majorité des gens. Pourquoi ? Parce que les lignées « travail », comme leur nom l'indique, sont faites pour travailler. Alors oui, en théorie, cela peut donner un chien extraordinaire qui apprendra facilement tout un tas de choses. Mais ces lignées ont un tel besoin de dépenses physique et mentale qu'elles en deviennent presque incompatibles avec une vie de famille classique.
Considérez que si vous achetez un individu dont les parents sont des chiens de troupeau, de sécurité etc., c'est que vous-même avez des projets utilitaires pour votre chien : même si ce n'est pas dans la même activité, il faudra vous lancer dans le canicross, l'obéissance, l'agility, le mantrailing ou autres, de manière à stimuler suffisamment votre animal afin qu'il ne développe pas de comportements indésirables. Gardez également à l'esprit que la plupart des lignées de travail, non seulement sont plus énergiques que celles de beauté, mais ont aussi un plus fort caractère que tous les propriétaires ne sont pas aptes à gérer.
D'une manière générale, évitez donc ces lignées qui ne vous garantissent pas, comme on veut vous le faire croire, une obéissance à toute épreuve, mais plutôt une séries d'ennuis à venir.
Enfin, n'hésitez pas à contacter des élevages pour leur poser toutes vos questions par téléphone ; on sent assez facilement lesquels sont passionnés par les chiens et ceux qui sont davantage portés sur la VENTE (de leur stock) de chiens. Encore un élément qui ne trompe pas : si l'éleveur tient à se renseigner sur vous (vos habitudes, votre mode de vie, vos attentes, l'utilité du chien à venir etc.) c'est plutôt bon signe, puisque cela implique qu'il s'intéresse à ce qu'on fera de son chiot et cherche à savoir s'il est acceptable de le confier à telle ou telle famille. Cela sous-entend qu'il s'en est occupé au mieux avant que vous le récupériez. Ces personnes seront généralement présentes en cas de souci d'éducation par la suite, ce qui n'est pas négligeable.
Choisir un chiot
Après toute cette aventure, c'est la dernière ligne droite... D'ailleurs, si vous avez réellement pris le temps de visiter des élevages pour n'en retenir qu'un, si vous avez finalement trouvé le bon, cette étape sera très simple ! Eh oui, on angoisse souvent sur le fait de choisir un chiot parmi d'autres en se demandant s'il sera bien pour nous – c'est pour cette raison, j'imagine, qu'on aurait tendance à préférer celui qui sera le plus enclin à venir naturellement vers nous – alors que finalement, dans un véritable élevage, vous aurez été tellement conseillés en amont que le choix sera aisé si pas évident, tout simplement parce que vous ne risquerez pas vraiment de vous tromper. Normalement, tous les chiots seront bien dans leur tête et, de ce fait, chacun pourra s'adapter à une vie de famille. De plus, les intéressés sauront parfaitement vous dire que tel ou tel individu vous conviendrait le mieux, notamment en terme de tempérament et de besoins physiques, même si, la plupart du temps, vous restez libre de les écouter ou non.
De ce fait, ce paragraphe intéressera d'avantage les personnes qui auront à choisir un individu dans un élevage moins... scrupuleux, dira-t-on.
De grâce, oubliez le physique. On ne choisit pas un compagnon de vie de dix-quinze ans parce qu'il a une tâche sur l’œil en forme de cœur et que c'est mignon ! Vous êtes à la recherche d'un animal avec qui vous vous entendrez facilement, que ce soit pour vous accompagner dans vos sports extérieurs ou vous tenir compagnie quand vous regardez la télévision. Accordez donc de l'importance au tempérament des petits (et des parents !) plus qu'à leur robe.
Très logiquement, je vous conseille un chien plutôt calme si vous êtes plutôt casanier et plus nerveux si vous souhaitez le faire participer à diverses activités (jogging, vélo, agility etc.). De même, si vous-même avez un tempérament fort, ne prenez pas le plus timide et, inversement, ne ramenez pas chez vous la forte-tête si vous êtes d'un naturel très doux et ne parvenez pas à vous fâcher (à bon escient). Très bien, mais comment connaître le tempérament de chacun ? C'est là que le rôle de l'éleveur est central : il a vécu avec les chiots pendant plusieurs semaines, c'est lui qui est le plus à même de vous décrire les comportements des chiots – encore faut-il qu'il soit honnête et cela, vous ne le saurez qu'à force de discuter longuement avec lui.
Si l'éleveur ne semble pas être le guide idéal, pour vous faire votre propre idée, une seule visite ne sera pas suffisante. En effet, ce n'est pas parce qu'un chiot a l'air intenable ou, au contraire, parfaitement calme lors de votre visite que cela reflète son véritable caractère ! Il se peut que le premier soit en fait très mesuré dans ses activités mais qu'il vienne de se réveiller et soit simplement en pleine forme, tandis que le second pourrait s'avérer être « la petite terreur » du groupe – mais comme il a embêté les autres pendant des heures, il est tombé de fatigue juste avant votre passage. C'est pour cette raison qu'il est préférable, si l'élevage n'est pas très au point sur l'observation de ses chiots et sur la description des caractères, de retourner voir les petits, plusieurs fois si possible, AVANT de réserver un individu particulier. Cela permet de confirmer/infirmer ses impressions.
Dans tous les cas, essayez de ne pas craquer pour le chiot qui aura tendance à rester dans son coin, surtout si son stress augmente quand vous ou un autre chien approche (bâillements, oreilles baissées, regard détourné ou chiot qui s'aplatit). Sans forcément choisir le fonceur qui vient immédiatement à votre rencontre à votre arrivée, choisissez un individu bien intégré dans le groupe et qui finit par venir vous voir quand vous restez assis ou accroupi suffisamment longtemps. Ensuite, pour avoir une petite idée de la force de caractère des petits, vous pouvez les basculer sur le dos dans vos bras ; il est souhaitable qu'il ne se débatte pas trop et abandonne, ou ne se débatte pas du tout. Attention : les mordillements intempestifs peuvent être le signe d'une mère laxiste qui n'a pas ou mal appris le « stop » aux chiots (fait de forcer l'arrêt d'une interaction jusqu'à immobilisation en posture basse du petit). Il est possible de remédier au problème mais cela peut-être long (et fatigant). Un chiot peut mordiller raisonnablement quand vous lui présentez vos doigts par exemple, mais il ne doit pas poursuivre vos chaussures et vos lacets partout dans la maison – comportement de chiots trop peu stimulés ou stimulés avec les mauvais objets.
En bref, si vous voulez un bon chien de famille avec activité modérée, sélectionnez :
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un chiot à l'aise, curieux de l'inconnu, même s'il peut y avoir un temps de réflexion/d'adaptation avant de venir vous voir,
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un chien qui sera plutôt calme, surtout dans les bras,
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un chiot gourmand et/ou joueur ; c'est un point essentiel pour l'éducation positive ! Il est très compliqué d'apprendre des ordres ludiquement, même simples, à un animal qui se fiche des récompenses que vous allez lui proposer. N'hésitez pas à amener avec vous des petits dés de jambon pour voir qui sera le plus réceptif ; avec un chien gourmand, on arrive à tout ;)
Ces recherches qui peuvent être longues et semées d'embûches valent réellement la peine. Pour avoir connu des chiots en club en stress total face au nouvel environnement, impossibles à approcher, apeurés face à des congénères pourtant délicats, reclus plusieurs séances de suite ou bien tellement dépassés par la situation qu'ils aboient sans cesse, incapables de se détendre et d'accepter de bonnes friandises, encore moins de les suivre pour faire les exercices de proprioception nécessaires à leur développement, en discutant avec les propriétaires, je vous garantis que les problèmes viennent toujours d'un choix d'élevage peu recommandable. Alors prenez le temps ! Il vaut mieux savoir attendre un petit bout qui vous comblera de bonheur dans sa débrouillardise et ses facilités d'éducation que de sauter sur une occasion qui pourrait s'avérer fort problématique. Et n'oubliez pas qu'en cas de questions, de doutes, vous pouvez me consulter ;)
Margot Brousse - Freed Dogs
Article publié fin 2018
Revu en novembre 2021