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Faut-il jouer avec son chien ?

     Je vais partir d'un postulat relativement récent, qu'on peut trouver sur certaines pages dédiées à l'éducation canine : jouer avec son chien, c'est mal.

     Après avoir eu une discussion animée avec des défenseurs de cette thèse, j'ai brièvement relaté les arguments de chacun à différents membres de ma famille – tous ayant ou ayant eu des chiens – et ils ont rit gentiment de ces propos qui condamnent les jeux de balle, entre autres. Je ne dis pas qu'ils ont raison, mais cela prouve que dans la majorité des esprits, il est plutôt bon et même normal de jouer avec son animal.

     Si vous me lisez depuis quelques articles, vous savez que je préfère les nuances et les compromis aux interdictions. Il me semble que ces dernières mettent plus souvent mal à l'aise l'humain et/ou le chien. Je tâcherai donc de vous informer avant tout sur les effets potentiellement nuisibles du jeu sur votre animal (et sur votre relation) mais j'essaierai surtout de vous montrer comment éviter ces déboires sans pour autant avoir à vous demander de faire une croix sur vos jeux avec votre compagnon poilu. Parce que le jeu est un puissant moteur de lien et d'apprentissage !

    Je citerai, tout au long de cet article, les pensées et propos d'André Escafre, auteur de Penser son éducation autrement et créateur du concept de « chien libre », parce qu'il a été, il me semble, un précurseur de l'abandon du jeu homme/chien.

"La balle, c'est mal"

 

     Les balles et les jeux sonores et mous sont de loin les plus incriminés et ce pour plusieurs raisons :

  • Les objets qu'on lance favorisent l'instinct de prédation du chien : il devient donc plus sensible au mouvement, à l'agitation et se « déclenche » sur des objets de façon peu à propos, à force de poursuivre son jouet, de le mâchonner, voire de le détruire et de l'ingurgiter (séquence complète de chasse) ;

  • Les pouics reproduisent le cri de l'animal capturé et motivent le chien à s'acharner sur le jouet pour le « tuer », ce qui favorise l'excitabilité et les destructions en général ;

  • Les objets mous comme les peluches sont agréables à mâchonner et à déchirer, ce qui encourage le chien dans son comportement destructeur et ses mordillements de façon globale ;

  • Tous les jeux de lancers, de traction, ceux laissés à disposition pour être détruits font monter le chien en excitation et finissent par créer une dépendance à l'objet. Certains chiens vont jusqu'à trouver des moyens de se lancer la balle eux-mêmes (en la plaçant en hauteur par exemple) ou prennent des substituts dans le jardin et en promenade comme des pommes de pin ;

  • Le fait de lancer un objet active la sécrétion d'adrénaline chez le chien : l'hormone le prépare à l'effort (de la chasse) et il éprouve ensuite souvent du mal à redescendre en pression (le temps que le taux d'adrénaline redescende lui-même) alors que l'humain estime avoir suffisamment jouer et voudrait que son chien se calme immédiatement après la séance de jeu, ce qui peut-être source de conflit, voire d'accident ;

  • Qui dit excitation et dépendance dit souvent défense des jouets et donc agressivité possible envers les congénères, voire les humains

  • André Escafre déclare même que le chien peut aller jusqu'à associer le jeu aux mains qui lancent et donc les attraper comme si elles étaient un jouet, ce qui est particulièrement dangereux avec des enfants. L'auteur évoque un grand nombre d'anecdotes à ce sujet, cherchant à montrer comment un jeu régulier tourne au cauchemar sans que l'humain ne comprenne quelle en est la cause, car les drames surviennent rarement rapidement.

     L'idée générale est que le chien s'auto-récompense dans son excitation (et son plaisir) qui monte(nt) de plus en plus vite. A cause de "shoots" réguliers d'adrénaline, il lui est donc de plus en plus difficile de se poser, de retrouver une homéostasie après le jeu et de rester calme de manière générale. Son corps est de plus en plus soumis au stress, ce qui est nuisible physiquement sur le long terme, et il finit par être en demande constance d'activité physique donc de jeu. Cercle vicieux.

     Escafre perçoit, assez logiquement, une relation entre les troubles hyper (vigilance, excitabilité, réactivité) de plus en plus fréquents chez le chien de compagnie et les jeux toujours plus nombreux qu'on trouve jusqu'en supermarché maintenant.

     

      Voilà, ça, c'était le tableau noir, vraiment noir. Un chien devenant malade ou drogué, se bousillant à petit feu et perturbant sa famille dans le même temps. Permettez-moi de tenter de l'éclaircir un peu...

 

La balle, c'est vraiment mal ?

    Le lien de cause à effet qu'établit Escafre me semble correct mais pas nécessairement suffisant. Oui, il peut ou doit y avoir un lien entre ces troubles du comportement et les jeux, mais ceci n'est selon moi que la partie qui émerge de l'iceberg.

     Pourquoi joue-t-on avec nos chiens ? Pour leur faire plaisir et se faire plaisir, non ? Mais je crois aussi que c'est un gain de temps non négligeable du point de vue de l'humain (qui veut fournir suffisamment d'activité à son compagnon, surtout s'il est dit d'une race ayant "besoin de se dépenser"). C'est quelque chose que j'ai réalisé quand j'ai travaillé 45h par semaine. Quand on a du temps, on a plaisir à faire de longues balades, assez éloignées de chez soi, dans des endroits où l'on peut lâcher son chien. Une heure, deux heures, plusieurs fois dans la semaine, c'est agréable. Mais quand on commence à se sentir débordé et qu'on a l'impression de ne plus avoir le temps ou l'énergie pour les promener librement et si longtemps, on essaie de trouver d'autres moyens de les défrustrer de leur journée passés seuls. Alors on prend une balle. Voire une balle avec une corde – dans mon cas, pour la lancer loin et moins souvent. Et en moins de vingt minutes, on peut rentrer tranquillement chez soi avec des chiens qui se sont dépensés, physiquement au moins. Et voilà où je veux en venir : si nous agissons durablement de cette façon, et d'autant plus si nous commençons notre vie avec un chiot de cette façon, nous avons de grandes chances de glisser lentement mais sûrement vers les troubles décrits plus haut.

     Si nous ne parvenons pas à combler les besoins de dépenses physiques et de liberté de notre chien d'une autre façon qu'en le laissant courir derrière une balle, c'est un problème. Deux ou trois balades, même quotidiennes, au bout d'une laisse d'un mètre cinquante, laquelle n'autorise aucune liberté de mouvement, ne comblent pas grand chose – voire cultivent la frustration. Et si à chaque fois que nous détachons notre chien pour le laisser courir librement, se dépenser, s'agiter, c'est pour s'exciter sur ou derrière un objet plus ou moins mobile et sonore, notre chien a de très, très fortes chances de monter en pression rapidement.

    Alors oui, le marché florissant du jouet canin est en grande partie responsable, mais je pense aussi qu'un des facteurs important de l'excitation du chien et des troubles qu'elle entraîne se trouve dans le manque de temps humain, parce qu'il consacre trop peu de moments à des activités plus simples et naturelles, comme la balade en liberté. La possibilité de s'arrêter renifler ce qu'on veut, quand on le veut, de s'envoler dans un sprint soudain, de creuser, de rencontrer un congénère et de le sentir ou même de jouer. A mon avis, si les chiens sont si sensibles au jeu et aux jouets, c'est au moins en partie parce que leurs autres besoins ne sont pas respectés. C'est certainement aussi en lien avec une forme de désinformation qui circule : le fait qu'il faille faire se dépenser son chien de race réputée active, surtout physiquement, pour qu'il soit bien dans ses pattes. A penser qu'un chien de berger doit passer beaucoup de temps à courir pour ne pas devenir fou, on risque fort de le faire soi même vriller, en privilégiant des activités inadaptées et en oubliant de travailler l'essentiel : le calme.

     Escafre dépeint un triste tableau concernant les pratiques de jeu entre humain et chien mais il n'évoque que des cas où le jeu en question a toujours été une activité « défouloir », sans véritable limite imposée.

     On a laissé le chien détruire tous ses jouets et on lui en a toujours racheté en masse. On l'a fait courir après la balle tous les jours en permettant qu'il nous saute dessus, qu'il attrape notre veste ou nos mains au passage parce qu'il « ne l'a pas fait exprès, il joue ». On a continué de le faire jouer alors qu'il n'hésitait pas à foncer dans une barrière ou un mur pour attraper l'objet lancé. Ce n'est pas ce que raconte l'auteur explicitement, mais c'est très probablement ce qui s'est passé, dans les faits. Ce petit extrait laisse entrevoir cette idée :

jeu qui tourne mal.jpg

     Si le jeu rime simplement avec excitation, oui, tout adoptant risque des problèmes. Mais jouer ne veut pas nécessairement dire courir, sauter, aboyer, mordre, sans auto-contrôles. Il ne tient qu'à nous de les mettre en place.

     Chez moi, on joue. Et je n'ai aucun problème de gestion de l'excitation ou du stress sur mes chiens. Même mon ado berger hollandais sait se contrôler et passer d'une activité de jeu à une activité de flair ou au calme, en quelques secondes. On ne me saute après pour obtenir le jeu dans la main. On ne me le vole dans la poche ou au pied. On ne me secoue pour me l'arracher. Je n'ai pas besoin de répéter « donne » avec insistance. Il est très rare que je sente les dents quand j'autorise à prendre l'objet que j'ai en main. Etrangement (ou pas), si un jouet est en accès libre dans la maison, il n'est pas détruit (sauf si quelque chose fait monter Sangha en tension et qu'il ressent le besoin de décharger). Le plus souvent, personne ne s'occupe des jouets laissés. Pour ce qui est de la réactivité allant a priori de paire avec les jeux humain/chien, j'ai longtemps gardé des enfants et mes chiennes sont toujours restées stoïques face aux petites filles qui couraient et agitaient leurs jouets en criant (sauf Nagg qui est plus craintive que ses sœurs et qui a tendance à s'éloigner de ce tumulte). Au sujet de la défense des jouets, mes trois chiennes pouvaient se suspendre au même pour tirer ensemble ; les trois pouvaient récupérer un objet entre les pattes de chacune – la seule condition était qu'il ne soit pas en gueule ; là, il était défendu d'un grognement, bien légitime, et l'autre chienne se retirait ou émettait d'autres signaux d'apaisement. Ainsi, je peux jouer avec mes trois chiens avec une seule balle : tour à tour, je dis un nom et c'est celui qui a été nommé qui récupère le jeu lancé. Les autres ont le droit de courir après mais ne s'en saisissent pas. Et après une partie de ce type, chacun rentre se coucher et passe en mode veille en à peine quelques minutes.

     Je ne raconte pas cela vanter mes talents de « gestionnaire de jeu », je le fais pour que chacun puisse se rendre compte que jouer, ce n'est pas forcément mal. Mais pour jouer correctement, sans risque pour l'humain ou le chien, il faut savoir réguler, poser un cadre. Quand le jeu a des règles que chacun a appris, connaît et respecte, il n'y a pas de raisons de le condamner d'office. Au contraire !

 

La balle, c'est potentiellement bien !

    Il suffit d'instaurer donc, dès chiots, un certain nombre de règles, disais-je (et de s'y tenir !). Voici quelques astuces pour contrôler les jeux et donc jouer sainement :

  • La base, c'est d'agir dans une logique canine, bien connue de votre chien : lui apprendre que quand les émotions sont trop fortes et font réagir "anormalement", c'est fini. Personnellement, j'aime beaucoup jouer « à la bagarre » avec mon chiot - au passage, Escafre ne se dit pas contre les jeux sans intermédiaire. Je « grogne », je le pousse doucement, je le taquine avec les mains et le visage et avant qu'il ne s'emballe, je fais silence et reprend une posture neutre (et m'isole du chien s'il ne s'arrête pas de lui-même). Dès que le chiot est calme, en position d'attente, je relance le jeu. Puis je l'arrête, puis je recommence, etc. Je continue ainsi les apprentissages faits par la mère et avec la fratrie, mais à échelle humaine. J'enseigne de ce fait que c'est l'humain qui invite et donne le tempo, et où sont les limites (c'est à nous de les définir : pas de prises en gueule/pas de sensation de dents sur la peau/prise en gueule mais pas de pression... ; quand elles sont dépassées, le jeu s'arrête complètement et durablement). Ainsi, je ne risque pas non plus de tomber dans le schéma décrit par Escafre : le chien qui "commande" l'homme en lui ordonnant de jouer. Notons tout de même que ce type de jeu n'est pas forcément possible avec un chien naturellement intense dans ses émotions et réactions. Certains chiots auront vite fait de nous choper le nez, si nous jouons à ce jeu sans apprentissages préalables de retour au calme.

  • Il faut également apprendre le "respect" du jouet comme une extension de la main. Donc on n'accepte pas que le chien vienne attraper le jeu (et n'importe quel objet d'ailleurs) que nous tenons sans que nous ayons donné le feu vert. Si le chien essaie de s'en saisir, il suffit de le lever hors de portée. Quand Milou se calme, on rapproche doucement l'objet. S'il ressaute, on relève. Jusqu'à pouvoir  un jour  le mettre très près du nez, sans réaction. Pour jouer correctement, un code comme « prends », « okay » est donc nécessaire, pour que le chien sache quand il a l'autorisation de capturer le jouet. Après qu'on l'a dit, on joue un peu à tirer, on récupère (sans conflit donc avec friandise de préférence) et on recommence au début. Le chien veut souvent le reprendre de suite, comme il a eu le droit de l'attraper mais, non, on retire s'il n'y a pas eu d'aval verbal. Notons que si Milou saute durablement après nous pour l'avoir, il faudra mettre fin à la partie et réessayer plus tard, avec un jouet moins motivant et/ou à un moment où le chien sera plus détendu. Surtout, soyons cohérents, encore et encore : on n'accepte JAMAIS que le chien attrape le jouet sans avoir donné la directive contraire. De même, si le chien ne s'applique pas en récupérant le jouet et touche notre main ou notre bras, faisons-lui savoir que cela ne nous convient pas ; n'ignorons pas son attitude, même si ce n'était pas douloureux.

  • Parallèlement, l'auto gestion face au jouet s'apprend naturellement en entraînant régulièrement le renoncement (article méthodologique via ce lien), c'est-à-dire le fait de récompenser le fait que le chien se gère/soit calme face à l'objet ou une situation qui lui fait envie. En ce qui concerne les jouets, on travaille d'abord avec objet peu attrayant et sans mouvement. Dans un premier temps, il est plus intéressant de récompenser le renoncement face à l'objet par un autre jouet ou avec friandises.

  • Ne laissons pas de jouets bruyants et facilement destructibles traîner partout pour que notre chien « se fasse les dents » ; cela pourrait l'inciter à mordiller et détruire. Les besoins masticatoires peuvent être comblés avec un tas de friandises naturelles comme les sabots, les peaux, les oreilles etc. Un ou deux jouets, de préférence très solides et assez imposants, peuvent être laissés à disposition, comme un distributeur de croquettes Kong ou un simple Kong. Escafre souligne l'intérêt d'un objet volumineux et dur qui forcera à contrôler la morsure :

type_de_jouet_à_choisir.jpg
  • Favorisons la concentration du chien sur nous, d'abord au calme puis dans des milieux animés. Apprenons-lui à nous regarder (sans le lui demander !) et récompensons très souvent son attention en sortie ; cela évitera qu'il se focalise sur des enfants qui courent et jouent, par exemple.

  • Quand nous jouons à la balle (jeu déconseillé avant 5 mois et si vous n'apprenez pas en parallèle à ne pas poursuivre pour avoir le droit de poursuivre - auto-contrôles mes amis !), troquons son écoute contre nos lancers. Médor nous a ramené la balle, on félicite, la récupère et on demande quelque chose qu'il maîtrise parfaitement comme assis, couché, roule, peu importe ! Le but est de garder la main sur le jeu et d'imposer un moment de concentration avant le retour à la course. Ainsi, s'il ne s'exécute pas parce qu'il est focalisé sur le jouet, on range l'objet et c'est fini ; pas de bol Médor ! Le fait que le chien ne soit pas disposé à nous écouter donne par ailleurs de bons indices sur son état d'excitation, puisqu'un chien hauts en émotions n'arrivera pas à se concentrer suffisamment pour produire le comportement demandé - c'est le signe qu'on a trop et/ou mal joué avec notre poilu. C'est pour cela que je préfère maintenant, au lieu de donner une directive vocale, laisser le chien proposer de s'asseoir, de se coucher ou de venir toucher la main, pour avoir accès au jouet. On s'assure de cette façon que le chien est réellement capable de réfléchir dans la session de jeu, donc qu'il gère son corps et ses émotions.

  • Contrairement à ce que j'ai pu lire, j'aurais tendance à conseiller de jouer de façon régulière mais pas forcément longtemps, pour que le jeu ne soit pas une activité rare donc ultra-attrayante par définition. Deux ou trois fois par semaine me semble bien. Si l'on se fixe un nombre de séances, cela nous oblige à occuper le chien autrement qu'en le faisant courir le reste du temps et c'est beaucoup mieux ainsi.

  • Nous pouvons également pratiquer des jeux réflexifs et donc plus calmes avec ces objets a priori excitants : cachons par exemple la balle dans une pièce et incitons notre chien à la trouver contre une récompense alimentaire (ou un moment de tire-tire, si notre chien est mesuré dans le jeu)

  • D'une manière générale, préférons les activités structurantes au quotidien : les jeux de recherche (jouet, tapis de léchage, personne) font réfléchir le chien, l'excitent nettement moins et le fatiguent presque autant que des courses folles. L'entraînement aux soins coopératifs est aussi très indiqué pour travailler la patience, la concentration et désensibiliser des manipulations possiblement difficiles.

 

     Jouer n'est pas une fatalité. Arrêter de jouer non plus. Ce qui est important, finalement, c'est d'agir en accord avec nos caractères et le caractère de nos chiens. Si pour vous, comme pour moi, jouer vous semble important et cimente la relation que vous avez avec votre animal, n'y renoncez pas, mais apprenez à votre loulou à gérer ses émotions, même dans le jeu. Savoir quand commencer, quand s'arrêter, ménager des pauses, ne pas exciter inutilement etc. est indispensable. Si jouer de façon structurée vous prend la tête, ne le faites pas ! Nos chiens n'en ont pas fondamentalement besoin – contrairement au fait de se promener librement et d'utiliser leur nez, que ce soit pour communiquer ou pour pister.

      L'essentiel est d'avoir conscience qu'à aucun moment, d'autant plus dans le cas d'un chiot, le jeu ne pourra remplacer les promenades. Les sorties en longe et liberté sont les fondations de tout rapport équilibré. Si vous hésitez à lâcher vos chiens, je vous invite à lire l'article sur la laisse.

     Le jeu peut permettre un bon (ré)apprentissage des auto-contrôles, c'est-à-dire de la maîtrise du chien sur ses propres envies, ses ressentis et ses actions. Mais cela implique un long travail de recherche et renforcement d'attitudes calmes face au jouet et, vous l'aurez compris, pour cela il convient souvent de se faire accompagner :)

 

     Pour plus d'informations sur la gestion du jeu et du jouet, le "mieux jouer ensemble" au travers d'exercices pratiques (les indispensables comme des apprentissages plus complexes), vous pouvez vous rendre sur la page de l'article VIDEOS désormais en ligne :)

 

Margot Brousse - Freed Dogs

Article publié en 2019

Revu en sept. 2023

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